Note : 5/10
Issu d'une lignée glorieuse, celle de l'inventeur des lansquenets, Kuno von Urslingen-Frundsberg va s'efforcer de mettre au jour la part obscure de son identité. Ses parents sont-ils morts dans un accident de voiture ? Son grand-père Tassilo est-il bien le fils du comte Hynko ? Quel lien existe-t'il entre Mlle Marthe et la célèbre ballerine Marie Guimard ?
Le roman se présente comme une saga (un de mes thèmes préférés en littérature). Au lieu de choisir un ordre chronologique, l'auteurt fait des allées et venues dans le passé plus ou moins lointain puis le présent, puis retour dans le passé... J'ai eu du mal à entrer dans l'histoire.
Cela étant, le style de Combescot est remarquable. J'ai relevé un passage qui m'a particulièrement plu dans lequel les musiques de Richard Strauss et de Richard Wagner sont évoquées (avec une définition intéressante de la musique allemande).
extrait : [...] On désespérait de ce feu destructeur ! Même l'Allemagne n'y croyait plus, aussi bramait-elle d'autant plus fort : Loge ! Loge ! Hieher ! Marche funèbre et triomphale ! Badaboum ! Boum ! Boum ! Monstrueux déchaînement de cuivres et de grosses caisses ! Un orphéon de brasserie qui se déboutonne ! Il n'en fallait pas moins pour que la blonde Germanie se pâme ! Le feu, pensez ! Mort et transfiguration ! Métamorphose ! O combien attendue ! Pas une des ces blafardes sérénades de nuit menées par une flûte mozartienne.
Malgré cette belle écriture, je suis restée sur ma faim.
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