La Princesse des glaces

Titre original : Isprinsessan

Auteur : Camilla LACKBERG (1974- ), suédoise

Appréciation : ***

Erica Falck, trente-cinq ans, auteur de biographies installée dans une petite ville de la côte ouest suédoise, découvre le cadavre aux poingets tailladés d'une amie d'enfance, Alexandra Wijkner, nue dans une baignoire d'eau gelée. Imùpliquée malgré elle dans l'enquête, Erica seconvainc très vite qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point, l'inspecteur Patrick Hedström la rejoint.

Le polar scandinave a le vent en poupe, comme l'a démontré le succès de la série Millenium de Stieg Larsson. Je n'ai pas échappé à l'envie de découvrir ce courant et j'ai choisi comme première approche le roman de Camilla Läckberg. C'est le titre en premier qui m'a attirée (il m'a fait penser au conte la Reine des neiges) et la quatrième de couverture a concrétisé le choix.

Lors des premières pages, j'ai eu l'impression que ce roman était proche de l'écriture cinématographique : à l'instar de flashes, le premier chapitre présente en quelques lignes les différents protagonistes.

Le roman ne s'articule pas qu'autour de l'enquête : d'autres éléments gravitent autour et apportent une profondeur, une richesse au roman.

La romancière pour tenir en haleine a suivi un procédé classique : par exemple, l'héroïne lit un document et la teneur de ce document n'est dévoilé que quelques pages après (entre temps, la romancière nous fait passer de personnage en personnage). Le roman utilise également le procédé du roman polyphonique : le lecteur suit les pensées et les actes de tel ou tel personnage.

Le roman ne m'a pas tenu complètement en haleine : parmi les mystères à éclaircir, j'en ai deviné un et j'ai trouvé qu'il y avait parfois des longueurs.

La Princesse des glaces est ma première approche du polar scandinave : nul doute que je vais approfondir ce thème.