Note : 8/10
Pour éviter l'usure irréparable de leur couple, Sandrine & Gabriel imaginent de se donner rendez-vous dans la rame du RER de 17h43, nom de code Zeus, à Nation. Sandrine décidera de descendre ou non de la porte arrière de la troisième voiture. Dix-neuf secondes suffiront pour que le train quitte le tunnel, émerge dans les lumières du quai, stationne et reprenne sa course. Dix-neuf secondes au terme desquelles on bascule sans préavis d'une banale affaire de rupture à une tragédie brutale, irréversible.
extrait : Elle multipliait les promesses à Dieu, pour le cas où il aurait la bonté de la guérir. Mais Dieu sais se montrer inflexible avec les incurables et il ne les guérit jamais.
Ecrit comme un compte à rebours, ce roman tient en haleine (je l'ai lu d'une traite). Avant de lire ce roman, je pensais qu'il s'agissait d'une histoire d'amour. Aussi dès les premières pages du roman, mon attention était fixée sur les deux principaux protagonistes. Au fil du roman, mon intérêt pour eux s'est amoindri... Il n'y avait plus que la conclusion de leur histoire qui me préoccupait mais aussi celles des autres passagers de cette rame de RER.
1 commentaire:
Mon oeil a été attiré l'autre jour par cette couverture originale. Je ne savais pas de quoi il s'agissait, maintenant c'est chose faite, et je note cette référence dans mon carnet!
Enregistrer un commentaire