07/11/2007

le théâtre élisabéthain


Le théâtre shakespearien s'inscrit dans le théâtre élisabéthain, théâtre, qui obéit à certaines conventions.

Le théâtre, le bâtiment en lui-même : in this wooden O (prologue, Henry V)

Le théâtre est un bâtiment polygonal avec une cour intérieure où se trouvent la scène (située à un mètre cinquante du sol) et un parterre réservé à un public modeste. Autour de cette cour intérieure se dressent trois étages de galeries couvertes réservées à un public aisé.

La scène se caractérise par un ciel ouvert, et par un espace protégé par un toit au fond. L'espace protégé par le toit est soutenu par deux colonnes qui seront utilisées pour délimiter la scène (les portes d'un palais, d'une forêt, d'un tombeau). Jouer sur l'avant-scène pourra indiquer que ce sont des scènes d'extérieur, a contrario jouer à l'arrière-scène indiquera que c'est une scène d'intérieur. L'avant-scène est souvent le lieu des duels, des monologues... l'arrière-scène, les adultères,...
Au-dessus de cet espace protégé, sur toute la largeur de la scène se trouve un balcon d'où se feront les grands discours (Coriolan, Henry V, Juliette).

Conventions

Les représentations avaient lieu l'après-midi. Les scènes dites de nuit étaient signalées par une chandelle symbolique ou par le discours.

Les acteurs jouent de côté et non de face.
Les troupes sont composées d'hommes (les femmes sont interdites). Les rôles de femmes étaient attribués à des adolescents.

Héritage du théâtre médiéval, les personnages sont souvent très stylisés : le scélérat, le bouffon, le vengeur, le soldat fanfaron... Il y a une adéquation quasi-parfaite entre ce que les personnages sont et font (Iago dans Othello, perfide du début à la fin).

Le théâtre élisabéthain est un théâtre rhétorique, il repose pour l'essentiel sur le texte. A ce titre, il n'y avait pas de décor : le public devait pouvoir l'imaginer grâce au texte.

L'usage du vers est obligatoire : le public n'imaginait pas que l'art dramatique devait restituer le langage ordinaire.

Le monologue et surtout le soliloque étaient caractéristiques du théâtre de l'époque. C'est lors des monologues que le personnage dévoilait ses intentions en s'adressant directement au public.

Shakespeare s'inscrit dans ces conventions. Tout le théâtre shakespearien est une merveilleuse illustration du pouvoir des mots : que ce soit dans les joutes oratoires de Brutus et Antoine dans Jules Cesar, dans la tirade d'Henry V où il exhorte ses troupes avant l'affrontement avec les français, dans le conflit intérieur illustré des monologues, les discours amoureux...
Cela étant, Shakespeare se démarque de ses contemporains par son vocabulaire, plus riche et étendu. Il crée des mots ( unkinged (découronné) dans Richard II, unsex (désexez) dans MacBeth...). Il crée des métaphores mélangeant le concret à l'abstrait.

D'une heure, le chagrin en fait dix (Le Conte d'Hiver)

L'hérétique n'est pas celui qui brûle sur le bûcher ; c'est celui qui l'allume (Richard II)

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Belle explication, merci bien ;)
Celà m'aidera énormément pour ma dissertation sur le théâtre.

Anonyme a dit…

pour mon expo ca ma bien aidé
merci !!!!

Anonyme a dit…

Merci ça m'a bcp aidée pour mon dossier de français

Anonyme a dit…

Merci beaucoup pour l'explication.
j'avais une recherche a faire sur le théâtre Elizabéthain

Anonyme a dit…

vraiement pas merci ca ne m'a pas du tout aider pour mon exposé en francais !!!!!!!!

Anonyme a dit…

Merci ça va m'aider pour mon exposé d'anglais :D

Anonyme a dit…

ça ne m'aide pas du tout votre site est nul !

Anonyme a dit…

Merci grace a vs 20/20